Profitez de votre séjour au sein de l’hôtel de luxe la Sultana, pour découvrir le jardin Majorelle
Pendant votre séjour dans l’hôtel luxe la Sultana à Marrakech, vous aurez certainement l’occasion de découvrir la cité ocre, ainsi que les merveilles qui la constituent. Parmi les trésors de Marrakech, nous pouvons désormais compter le jardin Majorelle qui est l’un des lieux les plus visités de la ville.
À la découverte du jardin Majorelle
Situé en plein cœur de Marrakech et entouré par des hauts murs de terre, le jardin Majorelle est un lieu qui abrite une végétation luxuriante, avec des plantes exotiques, des arbres et des plantes aux origines diverses. Les chemins sont serpentés de cours d’eau dont le murmure rafraîchit l’espace, les nénuphars et les lotus baignent dans des bassins. Un environnement paradisiaque qui abrite aussi des animaux, surtout des oiseaux qui viennent là pour trouver refuge. En faisant la promenade, on tombe sur le bâtiment au charme mauresque qui trône au milieu de cet espace, avec ses couleurs vives et primaires dont le bleu domine. Ce tableau harmonieux est apaisant et presqu’ensorcelant, il offre une promenade riche en émotions à proximité du centre-ville de Marrakech. Il est important de rappeler que le jardin Majorelle est né de la passion de Jacques Majorelle pour Marrakech. Il a acheté cette villa et en a fait ce jardin magnifique.
Les origines du jardin Majorelle
La propriété située non loin de la palmeraie de Marrakech et connue sous le nom de jardin Majorelle de nos jours a été acquise par le peintre Jacques Majorelle en 1923. Comme il le disait lui-même, ce jardin lui prendrait de nombreuses années pour être achevé et il s’épuisera à lui donner tout son amour. La célébrité du jardin Majorelle est plus forte que celle des œuvres qu’il a peintes. Durant ses voyages à travers le monde, Jacques Majorelle a acquis ou échangé diverses variétés de plantes et d’arbres rares comme des cactées, des bambous, des palmiers, des thuyas, des cocotiers, des jasmins, des daturas, des caroubiers, des bougainvilliers, des fougères, des agaves, etc. Des plantes obtenues avec le secours de passionnés de botanique. Ces plantes sont disposées telles une peinture ou plutôt une œuvre architecturale, les plantes se déploient autour d’un bassin et d’allées, à côté de murets, dans un mélange d’ombre et de lumière.
En 1937, Jacques Majorelle décide d’intégrer de la couleur dans ce cadre de vie fascinant en commençant par la peinture sur les murs de l’atelier, ensuite dans tout le domaine : portails, pergolas, divers bâtiments, jarres de céramique, etc. Une véritable œuvre d’art à taille humaine que l’on peut visiter en résidant à l’hôtel de luxe la Sultana à Marrakech. Cette couleur aux tons vifs et primaires est devenue ce que l’on appelle désormais le « bleu Majorelle », une couleur forte, profonde et intense qui fait ressortir un peu plus le vert des feuillages.
En plus des yeux, ce sont les oreilles aussi qui sont séduites par cet environnement calme et enchanteur qui apaise et permet de s’éloigner du brouhaha de la ville, surtout grâce aux chants des différentes races d’oiseaux que l’on retrouve dans ce jardin : des bulbuls, des rossignols d’Orient, des tourterelles turques, etc. chants accompagnés des murmures des fontaines et des chemins d’eau.
Une nouvelle ère pour le jardin Majorelle
C’est en 1947 que Jacques Majorelle ouvre son jardin au grand public qui en avait déjà beaucoup entendu parler au fil des années. Le peintre avait déjà fait des morcellements de son jardin et à la fin de sa vie il se trouva dans l’obligation de vendre ce qu’il en restait. C’est ainsi que le jardin a perdu de sa splendeur après avoir été abandonné. C’est en 1980 que le jardin reprend un nouveau souffle lorsqu’il est racheté par Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé.
Les deux célébrités ont découvert le jardin en 1966, lors de leur première visite de la ville de Marrakech. Un espace qu’ils appréciaient et visitaient tous les jours afin de découvrir les couleurs de Matisse qui se mêlent aux couleurs de la nature. En apprenant que le jardin serait vendu et remplacé par un hôtel, ils décidèrent de l’acheter et ont progressivement redonné vie à cet espace au fil des années. Rebaptisée Villa Oasis, cette propriété située non loin de l’hôtel de luxe la Sultana Marrakech, est devenue la résidence principale de Pierre Bergé et d’Yves Saint-Laurent. C’est ainsi qu’ils entreprirent de nombreux travaux afin de restaurer le jardin et d’en faire le plus beau du monde, celui que Jacques Majorelle avait imaginé.
De nombreux systèmes d’irrigation ont été installés afin de répartir l’eau en fonction des heures de la journée et des besoins particuliers de chaque espèce représentée. Aujourd’hui le patrimoine floral se chiffre à environ 300 espèces de plantes aujourd’hui contre 135 en 1999. Les jardins, les bassins et les fontaines sont entretenus par une vingtaine de spécialistes. Quant à l’atelier du peintre, il a été transformé en musée berbère et accueille des visiteurs tous les jours, surtout ceux qui veulent découvrir les collections personnelles d’Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé.
Le jardin Majorelle, un mémorial pour Yves Saint-Laurent
Le co-propriétaire du jardin Majorelle, Yves Saint-Laurent est décédé en juin 2008 dans la ville de Paris. Ses cendres ont été éparpillées dans le jardin de roses de la villa Oasis et un mémorial fait à partir d’une colonne romaine a été ramené de Tanger pour être posé sur une plaque avec le nom du designer marqué dessus. Ce mémorial est construit dans le jardin et les visiteurs peuvent l’apprécier et se souvenir de l’artiste, ainsi que de son œuvre.
À la fin de l’année 2010, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma a honoré la mémoire du couturier en inaugurant une exposition portant son nom, pendant que la rue Yves Saint Laurent était créée à Marrakech. Rue que l’on peut découvrir lorsqu’on séjourne à l’hôtel la Sultana de Marrakech. Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé ont donné un second souffle au jardin Majorelle et ont permis de perpétuer la notoriété de cet espace qui contribue sans cesse au rayonnement de la cité ocre à travers le Maroc et à travers le monde.