Observer les oiseaux au Kazakhstan

Publié par sylvie le Mar 7, 2017 dans Expédition Asie | 0 commentaires

Avec une superficie de plus de 2,7 millions de km² et quelques 17 millions d’habitants, le Kazakhstan est un des pays le moins densément peuplé au monde. Terre d’aventure par excellence, ce pays offre de grands espaces qui permettent de s’adonner à un loisir peu commun, le birdwatching. C’est au sud du pays, le long de la frontière avec le Kirghizistan  que se trouve la plus grande diversité de paysage, sommets à plus de 4000 mètres, steppes infinis, fleuves sauvages, canyons encaissés et même dunes de sables. C’est bien cette diversité de milieux qui rend cette région intéressante d’un point de vue ornithologique.

Le Big Almaty Lake et le Bec d’Ibis tibétain

Situé dans le parc national Ile Alatau (montagnes du Tien Shan), il ne vous faudra pas plus d’1 heure de voiture depuis Almaty pour rejoindre le Big Almaty Lake par une petite route de montagne tout à fait praticable (gardez vos passeports sur vous car la zone est frontalière et les militaires surveillent). C’est ici que vit le Bec d’Ibis Tibétain, une espèce plutôt rare et difficile à trouver qui vit dans les lacs de montagne. Un couple a élu domicile dans ce lac de montagne.

Des steppes à l’infini et des Rollier d’Europe … à l’infini aussi.

Comme son nom l’indique le Rollier d’Europe est une espèce que l’on peut trouver en France, mais pour en trouver il faut parfois se lever tôt ! Il semble que cette espèce ait trouvé son paradis dans les steppes du sud du Kazakhstan, c’est une densité sans commune mesure que les vastes étendus vierges abritent, et vous assure des photos très réussies.

Les grues demoiselles du désert de Taukum.

La rivière Ili prend sa source en Chine dans les montagnes du Tien Shan et se jette au Kazakhstan dans le lac Balkash en formant un vaste delta. Au sud de ce delta, un petit village, Topar, pas un hôtel, rien pour les touristes et il faudra toquer aux portes pour trouver gite et couvert mais c’est la porte d’entrée du désert de Taukum. Ganga cata et unibande, vols de plusieurs centaines de grues demoiselles et rassemblement d’étourneaux roselins, de quoi ravir n’importe quel ornithologue occidental … le tout dans un paysage féerique (enfin si on aime le vide profond du désert).

Pour en savoir plus, un compte rendu de voyage ornitho au Kazakhstan très détaillé (partie 1, partie 2).