Comment faire ses débuts dans le volontourisme humanitaire ?
Le tourisme est un secteur économique performant aussi bien pour les pays avancés que le reste du monde. Mais on oublie parfois que ce domaine inclut également un volet humanitaire. Pendant un séjour, en plus de découvrir les sites touristiques et les lieux d’intérêts, on sera aussi amené à vivre des rencontres culturelles et à apprendre un peu plus sur le mode de vie des habitants. Le volontourisme, mieux connu sous l’appellation voyage solidaire et humanitaire, est une nouvelle formule conçue par les passionnés qui souhaitent participer au développement de certaines nations du globe.
S’engager dans le volontourisme, un choix réfléchi
La vue de certaines scènes qui se sont déroulées dans le Tiers-monde ou de certaines situations des pays d’Afrique peut souvent choquer. Cette première réaction pourrait être le début de la passion pour ceux qui veulent se lancer dans le volontourisme. Cependant, elle ne suffira pas à mettre en place de réels projets. Le fait de s’engager dans une telle aventure nécessite une bonne réflexion. Les touristes devront d’abord comprendre que le concept présente divers aspects.
Le bénévolat est souvent la forme la plus connue de volontourisme quand on voit les différentes missions menées par certaines ONG. Mais il ne faut pas non plus oublier le volontariat qui consiste à occuper un certain poste dans le pays de destination et à travailler pendant un bout de temps. Ensuite, il faudra aussi savoir ce que nous pouvons réellement apporter dans ces zones délaissées.
Ce n’est pas, par exemple, parce qu’on est français qu’on va tout de suite penser à apprendre la langue de Molière aux enfants du Libéria ou ceux du Congo. Encore faut-il qu’on ait suivi une formation sur l’art d’enseigner. Le mieux serait donc de trouver un domaine bien précis et de bien le maîtriser avant de s’engager pour que notre intervention puisse avoir des effets sur le long terme.
Quelles destinations et quels projets ?
Si l’on se réfère aux statistiques, on peut tout de suite savoir que les pays qui ont besoin des services des volontouristes sont nombreux. Mais le choix de la destination devrait aussi être repensé. Tout dépendra de ce qu’on veut y faire et des secteurs prioritaires locaux. Les problèmes sanitaires et les violences faites aux enfants prennent, par exemple, de l’ampleur en République centrafricaine. Les personnels de santés, les médecins et ceux qui ont des compétences en pédiatrie sont donc les bienvenus dans cet État.
Au Burundi, les jeunes ont besoin d’être encadrés suite à une détérioration du cadre éducatif durant ces dernières années. Les services des pédagogues et des enseignants spécialisés seront plus utiles sur les lieux. Il se peut que certaines localités aient besoin d’un technicien en agriculture ou d’une personne qui connaît bien les enjeux des NTIC ou encore d’un professionnel du bâtiment. Si ce dernier point est réglé, il suffit maintenant de trouver des groupes ou des ONG implantées dans le pays et qui disposent de sérieux projets.
Les portes de certaines associations sont toujours ouvertes aux voyageurs altruistes qui souhaitent découvrir une région tout en ayant la possibilité d’aider son prochain. Les orphelinats, comme ceux du Cambodge, ont continuellement besoin qu’on les soutienne dans de nombreuses activités. La participation d’un touriste volontaire demeure d’une grande utilité.
